Au fait...

Après 413 jours d'errance sur le globe, nous voici de retour à la maison, dans notre bonne vieille France, et la ville la plus belle du monde !

Où sommes-nous ?


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vendredi 12 mars 2010

Du 55ème jour au 60ème jour

23 janvier 2010 : Langmusi


Ce matin, le réveil est encore douloureux, surtout à 6h ! Le moine de notre auberge nous accompagne à la gare, en appelant (et payant) un taxi, nous dit au revoir devant le bus. Nous le remercions chaleureusement, pour sa gentillesse, sa générosité et sa disponibilité, qualités de ce peuple qui a si peu, mais partage tant. Notre halte à Xiahé restera inoubliable...


Notre voyage en bus se passe tranquillement, la route étant un peu meilleure qu'entre Xining et Xiahé, le bus un peu plus confortable, mais sans chauffage. Houda la marmotte arrive cependant à trouver le sommeil, tandis que je profite de la vue fabuleuse sur les montagnes environnantes et les villages typiques que nous traversons.



Lorsque nous débarquons à Langmusi, le froid est un peu moins intense qu'à Xiahé, la ville étant perchée à 2600 mètres d'altitude, soit 400 mètres plus bas que notre précédente étape. Avec deux sœurs irlandaises, que nous avions croisées à Xining et Xiahé, nous partons à la recherche d'un hébergement. Le Lonely Planet conseille le Langmusi Binguan et son patron Kelsang, mais arrivés devant l'hôtel que nous trouvons rapidement dans cette ville de 3000 habitants, nous trouvons porte close.



Les sympathiques voisins, tenant un petit restaurant, nous expliquent tant bien que mal que l'établissement est fermé mais arrivent appeler Kelsang qui passe justement dans la rue. Celui-ci nous confirme que pour cause de travaux, il ne rouvrira son hôtel qu'au début de la saison touristique. En attendant, il nous envoie vers le seul hôtel à peu près correct, il s'agit d'un hôtel de style chinois, encore un gros pavé bien bétonné dont nous avons déjà oublié le nom.


Pour nos 4 nuits (2 pour les irlandaises, 2 pour nous), nous arrivons à négocier le prix de la chambre à 80 yuans par nuit. L'hôtel n'est à première vue pas d'une propreté irréprochable, mais les chambres sont chauffées et disposent d'une salle de bain. Et de toute façon, nous n'avons pas le choix.


Nous posons nos affaires, et partons déjeuner dans un sympathique restaurant de routards tenu par une famille Hui, le Lesha's Restaurant (Lesha étant la patronne), où je commande un appétissant burger de yak, accompagné d'une bière, alors que Houda se contente d'un classique riz sauté au poulet. Mon plat qui mixe l'occident avec le local me ravit, alors que celui d'Houda est on ne peut plus passable.


Après le déjeuner, j'insiste auprès d'Houda pour monter jusqu'à un monastère qui surplombe la ville, le Sertri Gompa, datant du milieu du XVIIIème siècle. L'ascension est un peu rude après notre réveil matinal, mais nous sommes bien récompensés par la belle vue sur la ville, et les jolis temples (dont certains sont en rénovation).



Mieux encore, lorsque nous arrivons au temple le plus haut, nous avons la chance de pouvoir regarder les moines s'exercer à la trompe, un instrument long et étonnant, produisant un son sourd et plaintif, à la manière des didjeridoo. Les moines sont affables, nous discutons (ou plutôt essayons de discuter) avec eux, et rigolons beaucoup : ils ne croient pas Houda lorsqu'elle leur affirme qu'elle est française, et la prenne pour une indienne !



Puis ils nous invitent rentrer dans le temple avec eux, où semble se préparer une cérémonie. Les moines retrouvent leur sérieux, s'installent, commencent prier en marmonnant, d'autres jouent des instruments de musiques (trompes, cymbales et tambours). Un cérémonial similaire à celui que j'avais vu au Tibet, dans le monastère de Drepung, avec la musique en plus et dans une atmosphère plus intimiste. Nous regardons, un peu timides, depuis l'entrée du temple, puis nous sortons carrément.


Un moinillon se poste devant la porte, prend les battants dans chacune de ses mains, et semble guetter quelque chose. À un moment, sur un coup de cymbales, il referme violemment la porte, y pose un cadenas, laissant les moines psalmodier dans le noir. Nous partageons cet intense et curieux moment de l'extérieur, en nous demandant sa signification. Peut-être une libération des « mauvais esprits », qui ne doivent pas s'échapper de l'extérieur du temple ?


Nous laissons le monastère derrière nous, et redescendons vers la ville, que nous visiterons rapidement. Encore une fois, nous sommes saisis par le manque d'hygiène. Des ordures jonchent les bords de la rivière qui pourrait pourtant être charmante, les femmes lavent le linge dans l'eau trouble, un cadavre de chien juste à côté... le contraste avec Xining, la ville aux trottoirs nettoyés régulièrement, est criant, et montre bien le fossé qui existe entre les campagnes et les villes chinoises.



Après cette journée dans le froid sec de la montagne, nous apprécions vivement la douche chaude, que nous pourrons prendre à 20h (au lieu des 15h que nous avait promis le patron de l'hôtel). Puis nous retournons voir Lesha pour dîner, et rentrons l'hôtel pour passer une nuit bien méritée.


L'hôtel et notre chambre sont tout le contraire de ce que nous avions Xiahé : le personnel est peu avenant, la chambre est très sale, meublée sans goût, et surchauffée ! À tel point d'ailleurs que nous devrons ouvrir la fenêtre pendant la nuit ! Ce chaud - froid aura raison de la santé d'Houda, qui se paiera un rhume carabiné.


24 janvier 2010 : Langmusi


Aujourd'hui, nous n'avons pas beaucoup la forme, mais nous décidons quand même d'aller nous balader dans les environs, à pied. Nous partons d'abord en direction de l'autre monastère de Langmusi (le Kerti Gompa), que nous longerons sans le visiter. Sur le chemin, nous croisons des habitants, des pèlerins, ainsi que quelques moines.








Puis nous continuons notre marche vers la source de la rivière, à côté de laquelle sont situées plusieurs grottes sacrées. La jolie randonnée dans le canyon formé par l'ancien lit de la rivière a quelque chose de magique, et nous prenons notre temps à profiter de ces instants de calme dans la nature.




Arrivés au pied d'une falaise, au bout du canyon, nous rebroussons chemin jusqu'au monastère, puis grimpons une petite colline face à la ville et aux montagnes environnantes. Nous redescendons ensuite jusqu'à Langmusi, passons par le quartier musulman et sa mosquée, et visitons un magasin de bijoux en argent. Le jeune hui qui tient la boutique parle un anglais parfait, il nous ouvre les portes de l'atelier, où nous pouvons admirer le travail de l'artisan, encore un moment très instructif et intense...



Après un déjeuner tardif, nous finissons notre journée par une dernière randonnée de l'autre côté de la ville, au pied de montagnes dignes du Far West américain... avec les yaks en plus !



De retour l'hôtel, nous organisons notre départ de Langmusi. Comme nous abandonnons l'idée de passer à Hongyuan, nous décidons de nous arrêter Songpan, dans le Sichuan, où je trouverai un BSP pour prolonger mon visa. Renseignements pris dans le guide, et auprès des habitants (plus fiables) nous prendrons donc un bus demain matin 7h, qui doit nous déposer 2 heures plus tard à Ruer'gai, où a priori nous devrions pouvoir trouver un bus pour Songpan. Rien n'est sûr, encore moins les horaires, et nous improvisons donc, pas trop certains du résultat.


Du 25 au 27 janvier 2010 : Songpan


Le matin du 25, nous nous levons donc tôt, et réveillons avec difficultés le patron afin qu'il nous ouvre la porte de l'hôtel. Le bus de 7h arrive, mais il s'avère qu'il ne va pas à Ruer'gai. Nous poireautons dans une boulangerie (où le gentil boulanger nous permettra d'attendre au chaud, alors qu'il prépare ses pains) jusqu'à 7h30, heure à laquelle le bon bus arrive. Nous nous installons, puis roulons pendant les 2 heures qui nous séparent de Ruer'gai, toujours dans les paysages tibétains somptueux.


Arrivés à la gare routière de Ruer'gai, nous allons à la pêche aux renseignements, tâche toujours un peu difficile dans ces régions où personne ne parle anglais. Nous comprenons finalement que le prochain bus pour Songpan part à 14h30, ce qui nous laisse 4 bonnes heures à tuer dans la ville.


Ruer'gai est une bourgade moyenne, pas très passionnante, puisqu'elle n'est qu'un nœud routier, et constitue donc une halte obligée pour les voyageurs, comme nous. Nous prenons le temps d'errer à travers les nombreux commerces, plus chinois que tibétains, faisons quelques menus achats, déjeunons dans un restaurant de nouilles où nous avions laissé nos bagages le temps de notre exploration de la ville, puis retournons à la gare routière où nous attendons patiemment notre bus.


Notre trajet vers Songpan dure environ 5 heures, et est toujours aussi inconfortable, mais nous commençons à prendre l'habitude. Nous arrivons donc à Songpan à la nuit tombée.


J'ai repéré dans le Lonely Planet une adresse de guesthouse, disposant de chambres avec salle de bain, la Shun Jiang Guesthouse, pas très loin de la gare routière, et nous y allons donc à pied en esquivant les entreprenants conducteurs de rickshaws qui nous bassinent dès notre descente du bus.


L'auberge nous paraît sympathique, les chambres disposées autour d'une cour assez douillettes, quoique pas chauffées, mais disposant d'eau chaude 24h/24, ce qui est notre principal désir. Nous négocions la chambre à 60 yuans, et nous pouvons prendre une bonne douche chaude qui fait un bien fou.


Nous sommes dans le Sichuan, et pour fêter ça nous dînons ainsi dans un restaurant à fondue, la spécialité sichuanaise. Nous prenons un huogo, avec un bouillon (qui peut être plus ou moins épicé, le moins épicé étant déjà très épicé...) dans lequel nous ferons cuire des ingrédients que nous sommes allés choisir dans la cuisine (œufs, légumes, poisson, on peut y mettre aussi de la viande).


Après ce bon repas, nous rentrons nous coucher, la journée ayant été bien longue.


Le lendemain, 26 janvier, nous décidons d'aller au bureau de la sécurité publique et d'en profiter pour visiter la ville. Nous trouvons le BSP dans le commissariat, où les gentils flics m'informent que l'officier qui s'occupe des prolongations de visas est en vacances pour une semaine. Je devrai donc m'en occuper à Chengdu, et ça commence à devenir urgent, puisque mon visa expire le 2 février.


Comme il n'y a rien à faire, nous partons donc arpenter les rues de Songpan. C'est une ville moyenne (75.000 habitants environ), entourée de montagnes, assez agréable. Les portes d'entrée de la vieille ville sont d'époque, en pierre, et délimitent fièrement les anciens quartiers, touristiques mais typiques.



Nous traversons toute la ville, du Nord au Sud, par l'artère principale, et montons sur les remparts Sud, d'où nous pouvons admirer la vue sur les montagnes et la vie tranquille des habitants : le marché, la rue commerçante, et les maisons de thé qui sont disposées le long d'une jolie petite rivière...



Nous redescendons en passant par des rues plus typiques, tombons sur une mosquée, très jolie, que je visiterai seul, Houda m'attendant dehors, sous les regards goguenards des fidèles hui assis tranquillement au soleil.



Nous rentrons ensuite à l'hôtel, où nous préparons notre journée de demain et la suite du voyage. Songpan est réputée pour ses balades à cheval, et nous décidons donc de réserver une excursion dans les montagnes pour la journée de demain. Il nous en coûte 300 yuans pour 2, le rendez-vous est pris à 10h devant l'hôtel.


Pour la suite de notre voyage, nous sommes un peu bloqués par mon visa. J'aurais aimé visiter un des 2 parcs nationaux du coin, Huanglong et Jiuzhaigou (que j'avais déjà visité en 2008), et qui sont tous les 2 inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO. Malheureusement, nous n'aurons pas le temps d'y aller, et de toute façon nous ne sommes pas sûrs qu'ils soient ouverts en hiver. Nous décidons ainsi de partir pour Chengdu le 28 janvier, et achetons nos billets de bus en conséquence.


Après un bon repas dans un petit restaurant situé non loin de l'hôtel, nous allons nous coucher.


Le matin du 27, nous nous réveillons pour rejoindre nos chevaux et notre guide qui nous attendent devant l'auberge. Peu bavard mais très gentil, notre guide nous conduira jusqu'à un chemin qui grimpe dans les montagnes, où nous monterons enfin sur nos montures.


Puis c'est l'ascension, très tranquille, les chevaux sont dociles et obéissent à la voix à notre guide. Impressionnant comme avec un claquement de langue, il arrive à faire arrêter mon cheval qui mène l'équipée...


Plus nous montons, loin de l'agitation citadine, et plus les paysages de montagnes s'offrent à nos regards, superbes. Bientôt, nous ne voyons plus Songpan, et continuons notre balade sur les chemins de mules. Nous redescendons de l'autre côté de la montagne, jusqu'à un petit village tibétain, dont nous irons visiter les rues désertes avec Houda, laissant notre guide s'occuper des chevaux.



Un très joli monastère trône au centre de ce village, et nous en faisons le tour en regardant quelques paysans faire tourner les moulins à prières ou discuter sur une petite place.



Nous retournons ensuite vers notre guide et nos chevaux, et nous repartons en sens inverse jusqu'à la ville de Songpan. Nous y arrivons vers 16h, et notre guide nous invite à manger chez lui, avec sa famille.



Nous comprenons rapidement qu'il s'agit d'une famille musulmane, dans laquelle nous sommes particulièrement bien accueillis. Nous avons l'occasion de voir l'intérieur d'une maison traditionnelle, centrée autour du poêle qui trône dans la salle à manger. Autour, nous ne voyons que 2 chambres, séparées de la salle par des tentures.



Nous n'osons pas demander à visiter le reste de la maison, mais nous nous rendons compte que beaucoup de monde vit sous ce toit : notre hôte, sa femme et sa fille, mais également les 4 grands-parents ! Houda échange même quelques mots d'arabe avec le gentil père de notre guide...


Après ce moment d'échange très intéressant, nous prenons congé de l'accueillante famille hui, et rentrons à notre guesthouse, où nous préparons nos sacs pour notre départ demain matin, à 7h, et passons notre dernière nuit à Songpan.


28 janvier 2010 : Songpan – Chengdu


Ce matin, une fois de plus, notre réveil est matinal pour aller cueillir notre bus à la gare routière. Nous savons que le trajet va être long et éprouvant, puisque le guide écrit qu'il y en a pour 11 à 12 heures de route...


Au début, tout se passe bien, la route grimpe un peu dans les montagnes, le bus est calme et assez confortable, nous avons une bonne place, à l'avant du bus.


Seulement, les choses commencent à se gâter petit à petit. La route devient de plus en plus cahoteuse et poussiéreuse, et finalement nous nous rendons compte qu'elle est en plein chantier, sur toute sa longueur. Nous pensons qu'elle a dû être largement dégradée lors du tremblement de terre de 2008, car nous sommes très proches de l'épicentre. Nous pouvons voir d'ailleurs beaucoup de cicatrices, des ponts encore détruits, des maisons neuves fraîchement reconstruites, et l'ancienne route en contrebas ou en hauteur, à l'asphalte parfois complètement distendu !


Les conditions se sont donc durcies dans le bus, mais rien de bien méchant, nous sautons au gré des (nombreuses) bosses de la route, le chauffeur ne réduisant pas forcément sa vitesse, et le confort de ses passagers n'ayant pas l'air de le préoccuper.


Subitement, le conducteur du bus s'arrête, sort, inspecte le véhicule, il semble y avoir un problème. Il passe des coups de téléphone, ses collègues présents dans le bus s'en mêlent, ça part en conciliabules interminables, un des hommes part à la recherche de je ne sais quoi, finit par revenir avec un garagiste, ils inspectent le moteur... tout ça dure 1h30, et nous attendons, sans rien savoir...


Finalement, nous sommes invités à descendre du bus, pour en prendre un autre qui descend également à Chengdu.


Là, nous sommes servis. Le bus est bondé de paysans, il pue, est beaucoup moins confortable que le précédent, et nous héritons des pires places, au fond du bus. Nous repartons, cahin-caha, et notre calvaire continue : le bruit est terrible, nous sommes éjectés à chaque virage ou bosse de la route, la poussière rentre dans le bus par un trou situé juste en dessous de nos sièges, de véritable nuages qui nous piquent les yeux et la gorge, les gens sont malades et vomissent...


Nous faisons une rapide halte vers 13h, dans une cantine spéciale, où nous avalons un déjeuner, puis reprenons la route sur les chapeaux de roues. Le chauffeur conduit encore plus rapidement que le précédent : nous frôlons des précipices à toute allure, les virages sont pris brusquement, le bus hurle de toutes ses pauvres parties soumises à rude épreuve...


Tout ça dure une éternité, et nous n'arrivons à Chengdu que vers 20h, complètement déglingués et abrutis par cette atrocité.


Nous cherchons un taxi à la gare routière, mais pas moyen d'en trouver un qui veuille nous conduire à un prix correct. Nous marchons donc un peu, et finissons au bout de la 3ème tentative par trouver quelqu'un qui nous emmène au prix du compteur.


Tous les routards que j'ai croisés et qui sont passés par Chengdu m'ont conseillé de dormir à la Sim's Garden Cozy Guest House, recommandée par le Lonely Planet également. Évidemment, nous nous rendons là-bas, et nous y arrivons vers 22h, exténués.


Effectivement, l'auberge est on ne peut plus agréable, avec son petit jardin, ses bassins où nagent des poissons, son personnel parlant anglais, et toutes ses facilités : accès wi-fi dans les chambres, machines à laver, un restaurant avec une carte occidentale, même des lecteurs DVD dans les chambres, avec de nombreux films disponibles à la réception !


Nous réservons une chambre double, très confortable, chauffée, avec un grand lit, une belle salle de bain, pour la modique somme de 120 yuans par nuit. Un très bon rapport qualité prix.


Après notre rythme fou des régions tibétaines, nous ne sommes pas fâchés de trouver un bon petit nid douillet, où nous planifions de rester assez longtemps, le temps de prolonger mon visa, et visiter la capitale du Sichuan et ses alentours.


Pour le moment, nous nous restaurons d'un délicieux poulet à la sauce aigre douce, de belles frites maison, et de pâtes bolognaise, avec une bière et un Coca-Cola. Bon, tout ça n'est pas très chinois, mais le retour à la civilisation est tellement confortable que nous en profitons un peu...


Après une douche décrassante, un tour sur Internet pour prendre et donner des nouvelles, nous nous endormons, complètement cuits.


1 commentaire:

  1. Coucou tous les 2,

    Ravi d'apprendre que vous avez pu trouver un coin bien douillet, pour se reposer le corps et l'esprit. Dans les voyages, je pense que c'est une priorité. Elise et moi avons aussi fait un parcours "rodéo" à travers monts et vallées depuis la ville vers ma campagne natale, on s'en souvient encore, impossible de boire quoique ce soit tellement le bus était pris de secousses, heureusement pour nous ça n'a duré que 4 heures dont 1 heure assez tranquille.
    Pour les parcs nationaux, c'est vrai qu'en hiver c'est un peu râté, d'autant plus que la province du Sichuan est très réputée pour ça.

    Chengdu, j'ai hâte de connaître vos impressions sur cette mégalopole.

    GROS BISOUS - Famille HU

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