Au fait...

Après 413 jours d'errance sur le globe, nous voici de retour à la maison, dans notre bonne vieille France, et la ville la plus belle du monde !

Où sommes-nous ?


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mardi 20 avril 2010

Du 61ème au 66ème jour...

29 janvier 2010 : Chengdu


Ce matin, nous nous levons calmement, profitant encore du confort qui nous a tant manqué ces derniers jours.


Nous décidons d'aller aujourd'hui au Bureau de la Sécurité Publique pour prolonger mon visa. Nous arrivons assez facilement à le trouver, avec le plan de la ville et de quelques lignes de bus que nous donne le personnel de la guesthouse.


Nous découvrons la ville et ses artères encombrées à travers les fenêtres du bus bondé. Il faut dire que Chengdu, la capitale du Sichuan, comporte plus de 5 millions d'habitants.


Nous arrivons au BSP, mais trouvons porte close, car c'est l'heure du déjeuner. Nous allons donc nous balader dans les environs, visitons un Galeries Lafayette version chinoise, où Houda ne résistera pas à sa fièvre acheteuse (mais comment ne pas être alléchés par les prix ras du sol ?).


Puis nous entrons au hasard dans une petite échoppe de tailleur. La patronne, avenante, nous montre les modèles de robes, et j'encourage Houda à en acheter une, sur mesure. Son choix se porte sur un tissu de soie rouge et noir, et la forme chinoise avec col rond, et manches courtes. Puis le tailleur prend les mesures d'Houda, et nous payons la moitié des 380 yuans (moins de 40 euros !) que coûte la robe.


Puis nous allons enfin au BSP, où nous trouvons un jeune homme parlant anglais, et sa désagréable supérieure, qui nous diront qu'il ne leur est pas possible de prolonger mon visa. Petit rappel sur mon visa : étant passé par le Tibet du Népal, il m'a fallu demander un permis spécial, qui sert de visa pour la Chine également. Impossible de prendre un visa chinois normal au Népal, à la frontière tibétaine, les militaires me l'auraient annulé.


De plus, les autorités chinoises imposent que ce visa soit un visa de groupe, d'une durée maximale de 30 jours. J'ai bien un visa de groupe, où je suis tout seul, ce qui revient globalement au même qu'un visa simple. Sauf qu'il y a écrit dessus « Group Visa », et le personnel du BSP m'explique qu'ils ne peuvent pas prolonger le visa de groupe. Nous avons beau insister, rien à faire, ils n'entendent rien !


Nous repartons, un peu dégoûtés, et énervés par les incohérences de l'administration chinoise, ou peut-être leur volonté de compliquer la tâche aux voyageurs visitant le Tibet...


Bref, nous allons devoir passer au plan B, c'est à dire nous rendre à Hong Kong, où il très facile d'avoir un visa normal chinois. Autre incohérence : Hong Kong est maintenant en Chine, mais les étrangers peuvent y aller sans visa, et y demander un visa pour la Chine...


Houda, qui avait obtenu son visa chinois double entrée en France, (une première entrée en Chine, puis une deuxième après la Mongolie) devra également en faire refaire un à Hong Kong, puisqu'elle devra utiliser une entrée après notre séjour dans l'ancienne colonie britannique.


En sortant du BSP, nous décidons quand même d'aller au consulat de France, où nous obtiendrons peut-être une autre solution. Nous marchons, direction le centre de Chengdu, et nous trouvons un peu difficilement le consulat, situé dans une tour de bureaux. Arrivés sur le territoire français, nous sommes accueillis par une jeune femme chinoise, qui nous renvoie vers une autre partie du consulat, située 3 étages plus bas. 3 étages plus bas, une autre demoiselle chinoise nous renvoie vers la première partie 3 étages plus haut... quand les administrations française et chinoise se rencontrent, c'est un sacré numéro !


Nous arrivons quand même à nous faire comprendre, puis nous attendons avant d'être reçus par un aimable français, qui nous explique tout de go qu'il n'y a rien à faire, et qui nous conseille d'aller à Hong Kong. S'ensuit un interminable monologue sur les lourdeurs administratives chinoises... une fois de plus, nous repartons bredouilles, mais sûrs maintenant d'ajouter l'étape de Hong Kong à notre périple.


Le gentil monsieur du consulat, avant de partir, nous a fortement recommandé un petit restaurant français, où nous nous empressons d'aller, toujours à la recherche d'un peu de confort de chez nous. Il est 16h et nous n'avons toujours pas déjeuné ! Les indications un peu floues du mec du consulat nous perdent un peu, nous demandons notre chemin plusieurs fois, puis c'est un gentil couple, passant en voiture et nous voyant un peu paumés, qui nous conduira jusqu'à destination.


Le restaurant français est des plus agréables, et nous nous délectons d'une soupe à l'oignon, de côtelettes d'agneau fraîches, et de fondants au chocolat ! Un vrai festin, qui nous décontracte un peu après nos rudes échanges administratifs. Le patron du Sud (c'est le nom du restaurant), un jeune français, discute avec nous, il est très sympathique, nous explique son parcours et nous fournit plein de conseils pour notre séjour à Hong Kong. Nous découvrons qu'il n'a ouvert son restaurant que depuis un mois ! Une très bonne nourriture, un superbe cadre, des prix modiques (35 yuans pour les côtelettes !), un patron avenant et attentionné en font une excellente adresse.

Puis nous rentrons à l'hôtel, à pied, et nous découvrons d'autres quartiers de la mégalopole. Nous arrivons après une longue marche, et commençons à organiser notre périple vers Hong Kong. Nous réservons et payons sur internet nos billets d'avion aller seulement pour le 1er février, une journée avant l'expiration de mon visa.


Puis nous dînons à l'hôtel, et nous endormons une fois de plus dans notre grand lit confortable, dont nous ne nous lassons pas !


30 et 31 janvier 2010 : Chengdu


Après notre rythme dur et les conditions difficiles de notre périple dans les régions tibétaines, Houda n'est toujours pas complètement rétablie de son gros rhume. Pour ma part, je me paye une bonne diarrhée, ce qui nous incite à rester à l'hôtel le 30, ne sortant que pour faire notre lessive.


Le 31, pour notre dernier jour à Chengdu avant notre départ pour Hong Kong, nous partons visiter le temple de Qingyang Gong, encore appelé le Temple des Chèvres de Bronze, datant de l'époque Tang (entre le 7ème et le 10ème siècles). Ici, les chèvres sont honorées sous la forme de 2 statues caressées par les mains de nombreux fidèles. Aujourd'hui, le lieu est devenu le siège de l'association taoïste du Sichuan, et de nombreux chinois paye l'entrée pour venir prier et poser des bâtons d'encens ou des bougies sur les encensoirs disposés à cet effet un peu partout dans le site.



L'atmosphère est calme et recueillie, nous visitons les différents bâtiments disposés dans un cadre verdoyant, et présentant diverses divinités adorées par les visiteurs qui s'agenouillent à leurs pieds, puis nous faisons une petite halte sur des tabourets en pierre pour nous reposer, à l'ombre des cyprès.


Ensuite, nous sortons du site pour déambuler dans les rues de Chengdu. Nous passons d'abord dans Qintai Lu, une rue reconstituée à l'ancienne, comme aiment bien les chinois, et les restaurants et boutiques qui y sont de chaque côté rendent un effet plutôt réussi. Nous remontons la rue jusqu'au parc Baihuatan, le long de la rivière, où le calme et la verdure offrent un havre de paix bienvenu après le bruit omniprésent à Chengdu.

Ici les habitants font de l'exercice, sirotent un thé, emmènent leurs enfants ou promènent leurs chiens...

Après un déjeuner à 17h (peut-on encore appeler ça un déjeuner ?), nous décidons de rentrer à l'hôtel à pied, ce qui représente une petite trotte, mais nous permet de découvrir d'autres quartiers de la ville, la nuit.

Sur le chemin, nous nous arrêtons à Carrefour, histoire de réaliser les différences avec nos fameux supermarchés français. Finalement, le concept est identique, mais les produits (et la clientèle !) sont complètement différents de la France. Nous nous baladons dans les rayons bondés (le boycott des Carrefour est bien loin !), et remplis de produits à base de soja, de riz... ici pas de marque Carrefour, mais des packagings façon chinoise, et des sacs de riz de 20 kg !


Nous filons vers le rayon le plus susceptible de présenter des fromages, et là, ô surprise, nous voyons du brie et du camembert ! Bon, ne vous méprenez pas, les fromages sont ici en boîte (oui, en boîte métallique style boîte de thon...), et fabriqués en Allemagne, pays réputé pour ses camemberts, évidemment. Notre curiosité dépasse le prix assez prohibitif (35 yuans, quand même !), et nous décidons d'acheter un camembert pour le goûter.


Nous sortons donc du supermarché, et continuons notre marche nocturne jusqu'à notre hôtel, où nous arrivons vers 22h, assez fatigués. Nous ouvrons dans notre chambre la boîte de camembert, sensation un peu étrange. Le fromage est, comme nous nous y attendions, très décevant : ça ressemble comme ça à un petit camembert, mais sans odeur, et... sans goût, si ce n'est un goût chimique, ne reconstituant même pas un soupçon du vrai de vrai bon claquos français qui nous manque tant. Nous avons une subite poussée de fierté nationale, et nous nous disons avec Houda que les chinois ne savent pas ce qu'ils ratent !


Avant de nous coucher, nous bouclons nos sacs, et laissons une grosse partie de nos bagages à la guesthouse pour voyager léger à Hong Kong.


1er février 2010 : Hong Kong


Ce matin, nous nous levons tôt pour filer à l'aéroport, dans une voiture que nous avons réservée la veille pour nous emmener au terminal des départs de Chengdu. L'aéroport est immense, mais propre et bien organisé. Nous enregistrons notre bagage, puis passons au contrôle de sécurité minutieux, qui nous retirera tous nos briquets, et nous fera nous déchausser.


Le vol se passe sans encombre, et nous atterrissons à Shenzen, la ville frontière chinoise, zone franche économique, juste à côté de Hong Kong. Puis de là, nous prenons une navette par bus, nous arrivons à la frontière où nous passons la douane chinoise, qui tilte un peu sur mon visa spécial tibétain, puis la douane hongkongaise efficace et sympathique qui tilte également sur mon absence de visa chinois (du côté chinois, le personnel a purement et simplement conservé ma feuille volante qui me servait de visa).


Les formalités sont somme toute assez rapides, et nous nous retrouvons sur un autre sol chinois, après un passage à la douane... assez déroutant, finalement, c'est un peu comme si en France, pour rentrer en Bretagne (par exemple), il fallait passer des contrôles de frontière !


Bref, nous prenons une autre navette, et nous découvrons à travers les vitres du bus une autre Chine, où les voitures roulent à gauche, parmi les taxis blancs et rouges et les bus à impériale, où les autoroutes se croisent parfois sur 4 niveaux, où les tours d'habitation sont immenses et regroupées en périphérie, alors que les mastodontes de bureaux sont pléthore dans le centre. Dans les premiers niveaux des tours d'habitation, les hongkongais disposent de parkings pour garer leurs voitures, optimisation de l'espace oblige ! Il y a ici la plus grande densité d'habitants au monde, et ça se voit !


Hong Kong, c'est la Chine, mais ça n'y ressemble pas du tout. Tout est écrit en anglais, les rues sont propres, les gens s'habillent en costumes ou tailleurs, et surtout, ils sont d'origines différentes. Après la Chine, où le type asiatique est quasiment le seul représenté, croiser des blonds, des roux, des noirs, des indiens, des arabes, tout ce melting pot cosmopolite qui fait la richesse des grandes villes européennes, nous ramène un peu chez nous, et en tout cas nous nous sentons plus intégrés ici.


Et puis Hong Kong, c'est le capitalisme criant, les gens s'affairent en courant devant les enseignes européennes qui sont ici toutes représentées, illuminés par les panneaux publicitaires qui les encouragent partout à consommer, encore et encore... une fourmilière géante, qui grouille en permanence, mais avec un charme tout britannique, qui la rend agréable à vivre.


Notre bus nous arrête au quartier de Tsim Sha Tsui, en plein Kowloon (la partie continentale de Hong Kong). Nous suivons les conseils d'un couple suisse rencontré à Chengdu, et qui nous a donné l'adresse d'une guesthouse pas chère dans les environs. Les explications des suisses sont suffisamment précises pour que nous trouvions notre hébergement, dans la Chungking Mansion, un immense bâtiment crado de 17 étages et une demie douzaine de cages d'ascenseurs, dont le rez-de-chaussée est envahi de petits commerces indiens et de rabatteurs qui nous proposent des Rolex à 10 dollars ou des chambres dans des guesthouses, toutes moins chères les unes que les autres, à les entendre...


Nous restons tout de même sur notre idée d'hébergement à la China Guesthouse, et après avoir payé notre chambre auprès du personnel sympathique et parlant un anglais impeccable, nous nous retrouvons dans notre minuscule logis, devant faire au maximum une surface de 5 m2, salle de bain comprise ! Par l'étroite fenêtre, des effluves de nourriture indienne écœurante parviennent à nos narines, mais peu nous importe, la chambre n'est pas chère (à l'échelle de Hong Kong, car nous payons quand même 150 dollars, ce qui fait environ 15 euros), et nous ne comptons pas nous éterniser ici.


Nos bagages posés, nous partons tout de suite vers le Bureau de la Sécurité Publique, situé sur l'île de Hong Kong, et où nous devons demander de nouveaux visas pour la Chine. Nous partons à pied vers le terminal des ferries, situé à quelques centaines de mètres de notre hôtel, et nous prenons nos jetons pour aller au terminal adéquat.

La traversée de la baie de Hong Kong, que j'avais déjà faite en 2008, est toujours aussi impressionnante, avec sa vue sur les nombreux grattes-ciels au design futuriste et à la taille vertigineuse. Les ferries, quant à eux, sont des petits bijoux au charme anglais, et emmènent quotidiennement des centaines de milliers de personnes en 10 minutes depuis le continent vers l'île, où se concentre la plus grosse partie des bureaux.

Nous descendons au terminal des ferries de Wan Chai, et trouvons facilement le BSP, clairement indiqué en anglais. A Hong Kong, nous prenons conscience du temps que nous avons perdu en Chine à chercher la signification des panneaux indicatifs, ou même à essayer de trouver une direction !


Au BSP, nous gagnons encore un temps précieux, grâce au personnel parlant anglais, et nous arrivons à déposer nos demandes de visa juste avant la fermeture du bureau. Ils seront prêts dans 2 jours, ce qui nous permet de visiter raisonnablement Hong Kong.


Nous partons en suite errer dans les rues de Hong Kong, passant entre les buildings illuminés sur des passerelles pour piétons qui, faute de place pour des trottoirs, enjambent les voies de circulation encombrées de voitures. Nous redescendons parfois au sol, pour marcher dans des quartiers de petits restaurants et commerces, qui se parent déjà de couleur rouge pour la nouvelle année chinoise, et où de dynamiques cadres de bureau courent pour se restaurer avant de courir pour rentrer chez eux et passer une nuit bien courte avant de recommencer la même journée le lendemain. Du déjà vu, du déjà vécu un peu aussi, ce qui nous fait réaliser notre chance d'être sortis de ce tourbillon vertigineux qui nous emmenait dans sa course effrénée vers le profit.


Cela dit, sans ce capitalisme, dont l'absurdité est si criante à Hong Kong, nous ne pourrions pas profiter du spectacle nocturne urbain qui s'offre pour l'instant à nos regards. Nous décidons d'ailleurs de retourner sur le continent pour observer la « Symphonie des Lumières », le son et lumière joué tous les soirs à 20h depuis une trentaine de tours situées sur les rives de la baie. Beaucoup de personnes assistent, assises dans la douceur du soir sur les marches au-dessus de la baie, à l'embrasement de buildings hauts de parfois plus de 400 mètres. Le spectacle, malgré ses imposants acteurs et sa débauche de lasers, demeure néanmoins un peu décevant.

Nous rentrons ensuite à notre hôtel, réservons nos billets d'avion retour pour le 4 février, et nous endormons difficilement dans notre chambre exiguë.


2 et 3 février 2010 : Hong Kong


Le 2 février, nous avions décidé de nous rendre au Victoria's Peak, la montagne surplombant toute la baie de Hong Kong, et dont le sommet est accessible par funiculaire. Quand nous nous réveillons, puis sortons dans la rue, la brume épaisse qui envahit les hauteurs nous incite à changer de programme.


Nous prenons donc un ferry pour rejoindre l'île de Hong Kong, flânons sur les passerelles pour piétons toujours aussi impressionnantes, grimpons par les plus longs escalators du monde (français, cocorico !), pour monter au pied du pic de Victoria. Nous déambulons un peu dans les rues étroites en lacets qui serpentent entre les tours cossues d'habitation, visitons un des rares parcs de Hong Kong, où de jolis oiseaux chantent depuis leurs cages, et où les hongkongais jeunes ou moins jeunes se baladent.


Puis nous redescendons de la colline, en passant dans des rues bordées de commerces et de restaurants occidentaux, mais également des quartiers plus typiques, où nous croisons des antiquaires vendant leurs marchandises devant un temple bouddhiste, des étals de médecines traditionnelles chinoises, des aliments séchés (parfois les très recherchés ailerons de requins !).

Nous arrivons enfin vers les quais des ferries, et nous pouvons apprécier la superbe vue sur les grattes-ciels, dont les sommets se perdent dans la brume, ce qui la nuit confère une atmosphère surréaliste, presque fantomatique.

Une fois débarqués sur le sol des nouveaux territoires, nous partons manger dans un restaurant classe, où de notre table nous avons une belle vue sur la baie. Houda se contente de minuscules portions de vapeurs, tandis que je me régale avec mon délicieux jeune canard laqué, une spécialité cantonaise.


Nous retournons à notre hôtel relativement tard, les rues de Hong Kong maintenant endormie semblant étrangement vides et calmes...

Le lendemain notre dernier jour à Hong Kong, notre réveil n'est pas très matinal, et nous partons chercher nos visas chinois au BSP de Wan Chai. Une fois ces formalités réglées, nous décidons d'aller au Victoria Peak, malgré l'épaisse brume toujours présente sur l'ancienne colonie.


La montée s'effectue par un funiculaire charmant, bien britannique, sur les pentes parfois très raides de la colline. Quand nous débarquons, à environ 600 mètres d'altitude, la brume n'est toujours pas levée, et au lieu du superbe panorama sur la baie et ses grattes-ciels imposants qui devait s'offrir à nous, nous n'avons droit qu'à une épaisse purée de poix... Peu importe, gravir le Victoria Peak, même sans la vue, est déjà une bonne expérience en soi, et nous déjeunons dans un des sympathiques restaurants situés dans l'immense centre commercial et touristique qui se trouve au sommet.

Puis nous redescendons dans la nuit, et profitons une dernière fois de la vue sur les buildings, des passerelles pour piétons maintenant parcourues par quelques rares employés qui retournent chez eux après leur dure journée de labeur, de la traversée de la baie en ferry, et nous retrouvons notre exiguë chambre d'hôtel.








1 commentaire:

  1. vous avez l'air épuisé mes pauvres ! Vivement les photos de la nouvelle calédonie qu'on vous voit bronzés

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