Au fait...

Après 413 jours d'errance sur le globe, nous voici de retour à la maison, dans notre bonne vieille France, et la ville la plus belle du monde !

Où sommes-nous ?


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jeudi 11 mars 2010

Du 48ème jour au 54ème jour

16 janvier 2010 : Lanzhou


Nous voici donc ensemble avec Houda, et après un mois et demi de séparation, nous voyagerons pendant 10 mois et demi, on peut dire que notre tour du monde commence vraiment à cet instant.


Nous repartons vers la ville en bus. Pendant une heure nous discutons un peu pudiquement, c'est un peu bizarre, nous avons l'impression de nous redécouvrir. Puis nous arrivons Lanzhou, et nous nous dirigeons vers l'hôtel. Il est 18h, et heureusement que je n'avais pas prévu de rentrer Xining, nous n'en aurions pas eu le temps.


Houda me raconte ses malheurs avec la douane chinoise, qui ne voulait pas la faire passer Beijing, et sa fatigue autant physique que morale, entre ses 18h d'avion et l'éloignement de sa famille qui lui manque déjà.


La première chose que je fais en arrivant l'hôtel, c'est raser ma « barbe d'imam » (je cite Houda dans le texte), puis nous partons dîner dans un petit bouiboui musulman, où bien sûr personne ne parle anglais, et où Houda choisit son plat par rapport une table voisine, moi au hasard sur la carte.


Le plat d'Houda se révèlera très bon (quoique très épicé), pour ma part je n'ai pas beaucoup de chance avec mon bouillon d'abats pas très ragoûtant. Le tout pour une bouchée de pain, bien sûr. Les premières impressions d'Houda sur la nourriture sont bonnes.


Après une petite balade digestive, nous allons nous coucher, Houda est très fatiguée, et demain après midi, nous partons pour Xining, où attend le reste de mes bagages.


17 janvier 2010 : Lanzhou / Xining


Ce midi, nous ne nous réveillons donc pas très tôt, et tant mieux puisque Houda se repose un peu, et de toute façon il n'y a rien visiter Lanzhou.


Le temps de préparer nos bagages, nous partons errer dans la ville en direction de la gare. En chemin, nous nous arrêtons pour déjeuner dans un restaurant de pâtes, très bonnes, pas chères et assez épicées encore.


Puis nous arrivons la gare, un peu en avance pour prendre notre train de 17h. Qu'importe, nous attendons un peu, Houda découvre le passage obligatoire des bagages aux rayons X, les contrôles de sécurité à l'entrée de la gare, l'omniprésence policière et militaire…


Et puis la salle d'attente immense (il y en a une dédiée à chaque train en partance) située devant le quai, et enfin le train, où nous sommes installés tranquillement de part et d'autre de l'allée, sur le palier de notre wagon 2 étages. Nous y faisons connaissance avec un contrôleur affable, qui bien sûr ne parle pas un mot d'anglais, ce qui ne l'empêche pas de discuter avec nous tout le long du trajet !


Nous arrivons la nuit tombée dans la ville de Xining, à l'atmosphère plus respirable que Lanzhou. Une petite balade pied, et nous rejoignons l'auberge où j'ai laissé le reste de mes bagages. Houda fait connaissance pour la première fois avec un point de chute routard, sa salle commune sympathique, sa belle vue sur la ville, ses étrangers globe-trotters, ses facilités, son personnel parlant anglais, tout ce que nous n'aurons peut-être pas plus tard…



Le soir, nous allons manger au petit bouiboui d'en bas, et Houda se délecte d'un fameux Kungbao Chicken (poulet aux cacahouètes et piments)…


Ce soir, nous dormons dans un dortoir, mais nous y serons seuls. Demain, nous devrions intégrer une chambre double, plus tranquille pour un couple, et pas beaucoup plus chère (80 yuans au lieu de 70 en dortoir).


18 et 19 janvier 2010 : Xining


Nous passons ces 2 jours un rythme tranquille, le temps de nous retrouver, que Houda prenne ses repères, se fasse au changement de pays, et de mode de vie (ce qui est le plus long digérer, je pense).

Nous prenons quand même le temps de flâner dans la ville, et Houda s'essaye aux équipements d'exercice que l'on trouve partout ici, et qui sont très utilisés par les habitants de tous âges.



Je fais découvrir Houda les quartiers de Xining qui m'avaient séduit : le quartier musulman et sa mosquée, le marché où nous goûterons à de délicieuses petites galettes au bœuf, salade et cumin, préparés devant nous, les rues commerçantes, le tranquille temple tibétain de Jinta Si…


Houda se fait petit petit à la ville et aux mœurs chinoises, aux traditions si différentes des nôtres, mais aussi découvre un capitalisme si voyant et déjà vu !



Lorsque j'étais seul l'auberge, j'ai fait la connaissance d'un moine tibétain et de sa famille. Nous avons discuté avec l'aide d'un de ses amis guide qui nous a servi d'interprète, et il nous a invités Houda et moi passer le voir chez lui, dans une petite bourgade perdue dans le nord du Sichuan.


Nous décidons donc d'aller le voir, et organisons en conséquence la suite de notre périple. Nous partirons donc vers le Sud en parcourant les régions tibétaines jusqu'à Chengdu, au lieu du Xinjiang que nous avions en premier lieu envisagé mais où il fait actuellement -40°C, avec 2 mètres de neige et la plupart des voies d'accès fermées…


Notre première étape sera Xiahé, située dans le Gansu à 7 heures de bus de Xining, puis Langmusi, à la frontière du Sichuan et du Gansu, ensuite Hongyuan où se trouve mon copain le moine, et enfin Chengdu, la capitale du Sichuan.


Nous partons avec Houda acheter la gare routière nos billets de bus pour Xiahé, départ le 21 janvier 7h du matin.


20 janvier 2010 : Xining


Aujourd'hui, pour notre dernière journée à Xining, nous allons visiter le monastère de Kumbum, situé à une trentaine de kilomètres de la ville. Nous pêchons un taxi collectif, et en une demi-heure, nous arrivons à destination, dans le froid et la neige…


Le monastère est un immense complexe, construit la fin du XVIème siècle sur le site sacré de la naissance de Tsongkhapa, vous vous souvenez sans doute de qui il est. Non ? Mais si bien sûr, le fondateur de la secte des Guelugpa, autrement dit des bonnets jaunes, dont sont issus les dalaï-lamas et panchen-lamas.


Autant vous dire que le lieu est vénéré des tibétains. Ça nous rappelle d'ailleurs que cette région du Qinghai appartenait historiquement au Tibet, et reste sans aucun doute encore aujourd'hui sous influence culturelle majoritairement tibétaine.


L'architecture du monastère est remarquable, et dès l'entrée du site nous sommes saisis par la beauté de ces 8 stupas alignés. Nous parcourons ensuite avec intérêt les ruelles aux murs blanchis à la chaux, parfois seuls, parfois croisant des moines ou des familles tibétaines en pèlerinage.



Nous entrons dans les 9 temples ouverts au public, tous construits à des époques différentes. Partout ce sont des tentures, des thangkas, des sculptures religieuses dont la beauté et les couleurs bigarrées nous éblouissent.




La grande salle aux tuiles d'or, qui renferme un autel dédié à Tsongkhapa, est un des plus beaux temples du site, avec ses briques vertes, son toit d'or et ses fidèles qui tournent autour avec ferveur, en récitant leurs mantras. Il s'en dégage, comme dans tous les édifices religieux importants tibétains, une atmosphère très prenante, assez indescriptible.



Dans une autre partie d'un temple, nous avons la surprise de tomber sur la photo de l'actuel dalaï-lama, certes bien cachée dans le recoin d'une salle située en terrasse et accessible par un étroit escalier... C'est un fait suffisamment inhabituel pour être remarqué, les photos du dalaï-lama étant interdites en Chine, à de rares exceptions près.


Nous terminons enfin notre longue visite, presque intimiste dans ce lieu empli de sérénité et de silence, puis nous redescendons vers la sortie, et reprenons un taxi collectif (ou plutôt une voiture se faisant passer pour un taxi) pour le centre ville de Xining.


Puis nous rentrons l'hôtel, faisons nos préparatifs pour notre départ demain pour Xiahé et nous couchons tôt.


21 janvier 2010 : Xiahé


Nous nous levons aux aurores, bouclons nos sacs, et hélons un taxi pour la gare routière. Nous arrivons en avance confortable, juste assez pour nous acheter de quoi petit déjeuner, et nous installer dans le bus qui nous attend déjà.


Puis, ce sont 5h (et non 7h comme l'indiquait notre vénérable guide) travers les routes plus ou moins cahoteuses des montagnes du sud Qinghai, puis du Gansu. Le voyage est on ne peut plus couleur locale. Roulant dans des paysages magnifiques, me rappelant le Tibet, notre bus est rempli de paysans tibétains rentrant chez eux ou rendant visite des connaissances.


Notre bus s'arrête parfois pour prendre des habitants qui attendent au bord de la route, et qui montent même lorsque toutes les places sont prises. Ils s'assoient alors dans l'allée centrale, sur leurs bagages. J'hérite d'ailleurs d'une gentille mais pas très propre tibétaine comme voisine, qui finira par s'endormir en posant sa tête sur mon genou confortable...


Ça discute, ça bouge, ça pue, c'est sale, c'est tellement vivant, mais tellement sympathique ! Nous échangeons avec les passagers nourriture, sourires, paroles incomprises. Ces gens n'ont pas grand-chose, mais ils partagent une bonne humeur et une générosité si touchantes…


Enfin nous arrivons Xiahé située à 3.000 mètres d'altitude. Le froid se sent tout de suite lorsque nous descendons du bus, évidemment. Nous faisons nos feignasses (surtout parce que nous ne connaissons pas encore la ville) et prenons un taxi pour aller de la gare routière à la Tara Guest House, qui nous a été recommandée par Yann et Benoît, les deux français croisés à l'auberge de Xining.


Xiahé est une petite ville au regard du nombre officiel d'habitants (70.000 selon le Lonely Planet), mais qui est relativement étendue, principalement de part et d'autre de la grande rue qui la traverse d'Est en Ouest.


Les quartiers de la cité se reconnaissent facilement, et marquent peut-être un peu trop distinctement les territoires des différentes ethnies : la partie Han, la plus récente, la plus bétonnée, qui est la seule à continuer de s'étendre, à l'opposé du monastère, comme pour le fuir, puis la partie Hui, musulmane, la moins importante, prise en sandwich, et enfin la partie tibétaine, à l'Ouest de la ville, avec ses commerces, ses restaurants, son monastère…


Un tel découpage ethnique est peut-être la cause de la vingtaine de morts qui a endeuillé la ville lors des émeutes tibétaines de 2008…

Bref, nous logeons donc dans la Tara Guest House, juste en face du monastère de Labrang, dont d'ailleurs elle dépend, et est gérée par de sympathiques moines. Nous choisissons la meilleure chambre (pour 100 yuans, on peut se permettre), qui avec ses deux fenêtres, offre une superbe vue sur la rue, les montagnes et le monastère. Mais ça doit également être la plus froide chambre de l'hôtel, et sans chauffage, sans beaucoup d'isolation, nous sentons très vite le froid.


Une fois nos sacs posés, nous allons déjeuner dans le Nomad Restaurant, situé juste en face de notre hôtel, où j'initie Houda au thé tibétain (la boisson infâme aromatisée au beurre rance de yak), et quelques plats tibétains (notamment les momos).



Puis, le ventre rempli, nous parcourons avec les fidèles tibétains la kora, ce chemin de 3 km qui fait le tour du monastère, et au bord duquel sont disposés les fameux moulins prières. Ici encore, la ferveur des tibétains est omniprésente, et même le vent qui se lève et soulève d'immenses nuages de poussière n'altèrera pas leur dévotion.



Depuis la kora, nous pouvons jeter un œil aux temples situés à l'intérieur du mur d'enceinte du monastère. Les murs sont soit blanchis la chaux, soit composés de briques rouges, les façades sont recouvertes de tentures noires pourvus de symboles bouddhiques peints en blanc, les toits sont dorés, les portes d'entrée en bois brut ou peint.




Tout est magnifique, dans les moindres détails de l'architecture, et confère au site une atmosphère sereine et pieuse. Nous sommes au Tibet, aucun doute ! Le monastère, fondé au début du XVIIIème siècle, accueille aujourd'hui 1200 moines, alors qu'ils étaient 4000 avant la Révolution Culturelle.



Notre longue marche se termine de l'autre côté du complexe, un peu plus haut dans la montagne, où nous avons une superbe vue sur les toits dorés du monastère, puis nous redescendons vers la ville et notre hôtel.



Xiahé étant historiquement un nœud des routes alentours, beaucoup de paysans et commerçants tibétains y achètent et vendent vêtements, équipements, nourriture... nous parcourons les commerces de la rue, marchandons ferme, et nous achetons des souvenirs, principalement des vêtements typiques.


Après cette journée bien remplie, nous rentrons dans le froid, allons dîner au restaurant chaleureux de l'hôtel, rempli de moines avec leurs familles, et montons dans notre confortable et glaciale chambre.


La température extérieure doit être de -10°C, et dans notre chambre on doit frôler les 0°C ! Je tente de prendre une douche dans la salle de bain d'une chambre voisine, et je me paie la douche la plus folklorique de ma vie : le chauffe eau est solaire, l'eau est soit brûlante (70°C), soit glaciale. Le mitigeur ne fonctionne pas. Donc je me débrouille comme je peux. Houda ne s'y risque pas, et elle a bien raison, vus les difficultés et le froid de la chambre.


Heureusement, les lits sont pourvus de couvertures chauffantes, et nous préparons des bouillottes avec des bouteilles d'eau que nous remplissons d'eau chaude, et qui nous apporteront un peu de chaleur pendant la nuit. Nous dormons néanmoins couverts de la tête aux pieds, et quand nous respirons, nous faisons de la buée. La nuit est difficile.



22 janvier 2010 : Xiahé


Lorsque nous nous réveillons, la bouteille d'eau que nous avons laissée sur la table est gelée. Il fait un véritable froid de canard, et nous devons prendre notre courage à deux mains pour nous extirper du lit. L'habillage est ultra rapide, la toilette expéditive. Nous cherchons un peu de chaleur dans le thé que nous nous préparons, mais nous descendons vite pour chercher les rayons bienfaiteurs du soleil.


Aujourd'hui, nous décidons d'aller nous promener dans les montagnes proches de Xiahé. Nous marchons donc en direction du village tibétain, traversons le monastère, puis nous grimpons sous les regards d'enfants farceurs.




Notre ascension, parsemée de mystérieux objets en terre cuite disposés à même le sol (peut-être destinés à honorer les morts ?), nous mène jusqu'à un petit ermitage en ruine, certainement un lieu de pèlerinage, vus tous les drapeaux de prière qui y ont été accrochés.



Puis nous redescendons vers la ville, le long d'une crête qui nous offre une vue splendide sur le monastère et la ville. Au détour d'un stupa, nous sommes rejoints par 2 femmes tibétaines et un enfant, nous discutons avec nos mots à nous et quelques « Tashi Délé » et « Tcho Démo » (« bonjour » et « ça va » en tibétain), puis marchons ensemble joyeusement.




Dans la descente, nous entendons soudain des chants de femmes, et apercevons bientôt ce qui semble être une procession funèbre. Nous réalisons alors que nous sommes sur un chemin qui mène à une espèce de site funéraire. Le choc est violent, un vrai coup dans l'estomac qui me retourne complètement : nous voyons par terre le corps d'un nouveau né enroulé dans un sac plastique, et posé dans l'herbe, comme ça, comme si c'était naturel. Je jette un coup d'œil Houda, qui a changé de couleur aussi. Les femmes qui nous accompagnent regardent également, mais semblent trouver ça normal, et elles en sourient même... c'est assez déstabilisant.


Nous continuons notre chemin, et nous rapprochons des chants. Une demie douzaine d'autres femmes sont là, jettent des cendres (funéraires ?) en priant et chantant. L'atmosphère est lourde, particulièrement funeste, les chants s'imprègnent en moi et saisissent le plus profond de mon être.


Nous nous éloignons rapidement des femmes qui nous invitaient pourtant à partager leurs rituels, et fuyons silencieusement vers la ville salvatrice. Houda et moi avons partagé cette expérience choquante, les mots nous semblent inutiles et de toute façon dérisoires face ce que nous avons vécu.


Le repas que nous prenons au Nomad Restaurant a du mal passer, mais il permet quand même de nous redonner quelques forces après notre randonnée. L'après-midi est déjà bien avancé et nous décidons d'aller nous changer les idées en nous baladant encore en ville.


Nous y voyons le mode de vie rustique des tibétains, et le décalage est parfois saisissant. L'hygiène ne semble pas être une préoccupation majeure des autochtones, loin de là ! Les mains et les visages des paysans sont d'une saleté édifiante ; les toilettes publiques sont un champ, ouvert tous les regards, sans eau courante ni papier bien sûr !


Lors de notre tour de la kora, nous avions repéré plusieurs ateliers de réalisation de thangkas, ces superbes peintures à la main, représentant des divinités bouddhiques. Nous nous y rendons, regardons les artistes travailler minutieusement sur ces petits chefs d'œuvre, et essayons de marchander pour en acheter. Les thangkas proposés sont relativement chers ou ne nous intéressent pas. Pour un grand modèle, il faut compter entre 600 et 5000 yuans ! Bien sûr, ça peut paraître cher, mais c'est si peu comparé au travail accompli, entre le temps de réalisation (peut-être plusieurs semaines pour un thangka très abouti) et les peintures utilisées, parfois de l'or pur !



Nous repartons bredouilles, mais ravis d'avoir vu d'aussi prêt la réalisation de thangkas. Nous allons flâner dans les quartiers musulmans et Han de la ville, avant de rentrer vers l'hôtel.


Nous consacrons le reste de la journée organiser la suite de notre périple. Le jeune et sympathique moine s'occupant de l'accueil notre auberge, aidé par une fille parlant anglais, nous donnera un sérieux coup de main. Lorsque nous lui expliquons où nous voulons aller, il nous prépare une carte, nous explique l'itinéraire à prendre, et nous conseille de bien téléphoner avant au moine à qui nous allons rendre visite, pour être sûr qu'il soit là-bas.


Quand nous lui expliquons que nous n'avons pas ses coordonnées, il se démènera pour appeler quelqu'un de Hongyuan, qui ira voir si mon ami le moine est chez lui, puis finalement rappèlera l'hôtel pour dire qu'il n'est pas Hongyuan, mais dans un autre village, dont l'accès est fermé aux étrangers. Nous décidons donc de suivre les conseils du moine de l'auberge, et zapper notre étape à Hongyuan. Tant pis pour mon pote le moine que j'avais rencontré à Xining...


Notre prochain arrêt est toujours Langmusi, petite bourgade située à 4 heures de bus de Xiahé, à la frontière du Gansu et du Sichuan. Encore une fois, le moine de l'auberge ira nous acheter nos billets de bus, départ demain matin 7h de la gare routière.


Le soir, nous dînons au restaurant de l'hôtel, sous les yeux amusés des nombreux moines présents, puis allons nous coucher dans notre chambre sibérienne.


2 commentaires:

  1. Ca doit vous faire du bien d'être enfin à nouveau tous les deux, bonne continuation de votre périple ! Merci pour ces sublimes photos :D à bientôt ! Les Alsaciens ;)

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  2. Je viens de vous rencontrer à...Nouméa (le 18 avril), dans un autre lieu magique et nous avons parlé de Xiahe et Lamgmusi... Et j'en étais tout ému parce que je garde de très beaux souvenirs de cette région du monde et de ses habitants. Je vous souhaite bonne route et... n'oubliez pas de compléter votre blog !
    ¡ Qué os vaya bién !

    Jean-Pierre

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