Au fait...

Après 413 jours d'errance sur le globe, nous voici de retour à la maison, dans notre bonne vieille France, et la ville la plus belle du monde !

Où sommes-nous ?


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mercredi 2 décembre 2009

1er jour...

Delhi, le 2 décembre 2009

Salut à tous !

Voilà, c'est parti, j'y suis...
Le Tour du Monde a commencé, je réalise à peine.
Les galères aussi, dès le premier jour c'est quand même un peu dur, mais bon, il faut que je me mette dans le bain, 20% de poisse obligent :)
La première étape douloureuse, ça a été de se séparer à Londres de Houda, ma petite chérie, et de Matthieu, mon frère, qui m'avaient accompagné à l'aéroport d'Heathrow.
Là, grosse séquence émotion... comme rarement j'ai eu, à vrai dire. Que les 2 personnes que j'aime le plus soient là pour m'accompagner, et de réaliser que je ne les reverrai plus avant longtemps, ça m'a vraiment pris au plus profond de mes tripes.
Mais enfin bon, je savais tout cela avant de partir, et même si je m'y étais préparé, ce n'était pas facile de dire au revoir.

Bref, me voilà seul, face à moi-même, dans l'immense Terminal 3 d'Heathrow, pour voir que mon avion partira pour Helsinki, l'escale avant Delhi, avec 2 heures de retard... J'apprendrai plus tard que c'est à cause d'une grève du personnel Finnair à l'aéroport d'Helsinki...
Comme l'a dit un anglais dans l'avion, "je pensais qu'il n'y avait qu'en France qu'on voyait ça". No comment...
Bref,
hormis le retard, voici un vol d'environ 2h30 sans souci, pendant lequel je remarque une bonne petite trouvaille de Finnair : une caméra embarquée sous l'avion, qui retransmet en direct les images avant et pendant le décollage, sympa...

Et je me retrouve enfin à Helsinki, où à 15h30 il fait déjà nuit. Mention spéciale féérie pour les lumières de la ville et des pistes d'atterrissage de l'aéroport, magnifique. A noter pour prochain Tour du Monde : passer en Finlande, particulièrement en Laponie !!!
Mon escale raccourcie d'Helsinki ne me permet pas trop d'avancer sur le blog, seulement d'acheter un casque pour discuter avec toi, public ébahi, lorsque tu m'appèleras sur Skype...
Puis c'est l'avion pour Delhi, qui part à peu près à l'heure, celui là à 20h, et qui atterrit à Delhi à 6h30 heures locales.

Le vol se passe bien, j'ai une place confortable avec personne devant, mais je ne dors pas bien. J'ai hâte, en descendant de l'avion, de trouver vite un hôtel. Mais avant ça, il faut que je récupère mon sac à dos... et c'est là le problème...
Donc première poisse : les bagages déchargés à Delhi doivent être au nombre de 20 à peu près, et forcément le mien n'y est pas.
Brouhaha, recherche d'explication, tout les gens de l'avion s'y mettent, mais... nous sommes en Inde !
Bon, j'arrive à avoir l'info, nos bagages sont restés à Helsinki, à cause de la fameuse grève. Il faut donc remplir un formulaire, essayer de se frayer un passage dans la horde d'allemands, de finlandais et de hollandais pour filer mon formulaire rempli, puis de le modifier, puis de le faire tamponner par la douane, puis de le redonner au comptoir de Finnair... Bref, l'histoire me prend presque 3 heures, et j'ai dû choisir un hôtel tout de suite pour donner une adresse où me renvoyer mon sac.
J'ai ouvert mon partenaire qui je pense sera mon précieux acolyte, le guide du Routard, et j'ai opté pour un hôtel confortable (oui, si j'ai pas de fringues, de papier toilette ou de serviettes, je crois que j'ai intérêt à me trouver un bon hôtel), et offrant un accès Wifi. L'hôtel se trouve à Pahar Ganj bien sûr.
Pahar Ganj, c'est "the" quartier routard de Delhi : pas loin de la gare de New Delhi, il est très animé, on y trouve de tout à n'importe quelle heure, des hôtels et des petits restos, comme des boutiques qui vendent à peu près de tout, et pour tous les budgets. On y croise aussi pas mal d'étrangers (enfin tout est relatif, c'est pas Paris quand même). Comme lorsque j'étais venu en 2007, mon choix s'est donc orienté vers ce quartier.

Une fois les formalités pour récupérer mon sac réalisées, je fonce donc dehors, il fait déjà bien jour et il fait presque chaud, mais je ne peux pas ranger mon gros manteau, puisque je n'ai pas de sac, bin oui !
Je suis sur les rotules, et je ne me laisse pas tenter par un rickshaw pour aller à l'hôtel. Je prends un prepaid taxi, en prenant bien soin de ne pas me faire arnaquer par les rabatteurs peu scrupuleux, mais apparemment il y en a beaucoup moins qu'il y a 2 ans. A moins que comme je sais où aller, il ne prennent même pas la peine de m'entreprendre ???
Mon taxi prépayé (taxis parisiens, prenez exemple : 270 Roupies la course entre l'aéroport et Pahar Ganj, soit 4€ pour environ 1 heure), je rentre dedans, et hop, je redécouvre l'Inde, dans toute sa splendeur, sa démesure et son bordel.

Les travaux vont bon train, ou plutôt métro, puisqu'ils prolongent une ligne de métro pour aller jusqu'à l'aéroport.
La circulation est toujours aussi cahotique et anarchique, le klaxon de rigueur, et la loi de la priorité au plus gros plus que jamais en vigueur.
Mon gentil chauffeur me dépose donc au Grand Hôtel Godwin, mon choix pour ces 2 prochaines nuits, et là, accueil très sympathique, un lieu très propre (ce qui me change du Hare Rama Guesthouse, que j'avais tenté en 2007). Mais tout ça a un prix : 2000 Rs la nuit, taxes incluses, c'est 5 fois plus cher que le Hare Rama, quand même. Et puis pas moyen de discuter les prix.

Je suis fatigué, j'ai quand même envie de confort, je demande à visiter une chambre même si mon dévolu est déjà jeté, et pouf, me voilà dans ma chambre, confortable, avec salle de bain, serviettes et vrais WC avec papier toilette :)

Je me branche en Wifi pour dire à ma chérie que je suis bien arrivé, et je m'endors, il est pas loin de midi.
Je me réveille vers 16h, saute sur mon guide du Routard, essaie de m'organiser une ou deux visites, mais bon j'ai pas trop d'espoir, il est déjà tard, et tous les sites ferment en général avec la tombée de la nuit.

Je vais donc me plonger dans les bas fonds de Pahar Ganj, et je me remplis des senteurs si particulières à l'Inde, je me fonds dans le flux de marcheurs, et passe devant les échoppes, disposées le long des routes, à la daussi anarchique que l'est la circulation.
Je m'arrête quelques instants pour voir un couple de tous jeunes mariés parader dans une ruelle, avec des musiciens et des chevaux, et toute une assemblée qui bouche la circulation.

Je commence à sentir la faim, je décide donc après ma balade d'une heure, de revenir sur mes pas, et là aussi je cède à la simplicité, je vais manger dans mon hôtel, sur la terrasse qui offre un petit bol d'air agréable.




Je me commande un Malai Kofta (définition : "Minced cheese and potato balls mixed with dry fruits served in a mild cream sauce") à 120 Rs, avec un butter naan et un sweet lassi.
Je mange bien, c'est simple mais bien cuisiné.

Enfin, après cette journée complètement inintéressante, je me flanque dans ma chambre, me connecte sur internet et commence ce premier article...

Programme demain un peu plus chargé, puisque je vais commencer mes visites, en faisant attention à mes chaussures...
En espérant que mon sac soit arrivé demain...

A bientôt !

3 commentaires:

  1. Ne me dis pas que tu es reparti avec tes puma...!!!! Pourtant, tu savais bien que 20% de poisse, c'était largement sous-estimé !!!!

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  2. Non pas de pumas, mais bon je marche sans filet, là, parce que je n'ai pas encore de chaussures de rechange !!!
    Faut vraiment que je sois vigilant.
    Pour ce qui est du caleçon, je suis bien obligé d'y aller aujourd'hui... et ça me saoule royalement !

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